HIGH TECH & INNOVATION EN AFRIQUE


Alors que le secteur du capital-risque en Afrique subit une baisse généralisée des investissements, les start-up axées sur la technologie climatique ont réussi à attirer un milliard de dollars en 2023, représentant environ un tiers de tous les investissements dans les start-up du continent. Selon les données de suivi d’«Africa : The Big Deal», cette performance solide des start-up de la technologie climatique met en évidence le potentiel des investissements «verts» en Afrique et l’intérêt croissant des investisseurs pour ce secteur.

Les start-up centrées sur l’énergie et l’eau ont été en première ligne, tandis que l’agritech a dominé le secteur au stade initial, soulignant la nécessité d’innovations diversifiées pour faire face aux défis climatiques.

L’intérêt croissant des investisseurs africains pour la technologie climatique reflète les conclusions du rapport 2023, sur la sensibilisation au climat en Afrique, publié par l’agence «Bird Story».

Le rapport a révélé que la population africaine manifeste une préférence croissante pour des solutions vertes telles que les panneaux solaires photovoltaïques et les véhicules électriques, qui gagnent progressivement du terrain dans des pays comme le Kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Egypte et certains Etats du Maghreb.

Bien que le montant total levé par le secteur de la technologie climatique ait légèrement diminué de 22 % entre 2022 et 2023, passant de 1,6 milliard de dollars à 1,2 milliard de dollars, il a néanmoins enregistré une légère augmentation du nombre de transactions de dettes, passant de 71 en 2022 à 74 en 2023.

Cette résilience est due à la disponibilité et à la diversification des sources de financement, avec des investisseurs d’impact, des institutions de financement du développement, des capitaux-risqueurs et des organisations philanthropiques soutenant les start-up de la technologie climatique. Les nouvelles avancées technologiques, telles que le paiement à l’utilisation, ont également renforcé la rentabilité de ces start-up.

De plus, l’intelligence artificielle et l’Internet des objets ont permis aux entreprises de la technologie climatique d’atteindre un plus grand nombre de clients.

L’année dernière, plusieurs start-up africaines de la technologie climatique ont été mises en avant lors du premier accélérateur «Google for Start-ups».

Elles proposent des solutions novatrices dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et des transports, utilisant des données, de l’IA et des énergies propres.

Algérie: Expansion de la bande passante Internet et projets d’infrastructure numérique en vue

Le gouvernement algérien intensifie ses efforts pour accélérer la transition numérique du pays et promouvoir la «société de l’information». En novembre dernier, les autorités ont confié à Huawei la construction d’un centre de données national.

Karim Bibi Triki, ministre de la Poste et des Télécommunications, a révélé lors du Forum sur les enjeux de la jeunesse et la société civile dans la transition numérique à Tamanrasset que la capacité du réseau de télécommunications international de l’Algérie a été augmentée à 9,8 térabits par seconde.

Cette capacité a progressé par rapport à 7,8 Tb/s en 2022, 2,8 Tb/s en 2021 et 1,5 Tb/s en 2020. Cette augmentation vise à garantir une plus grande flexibilité, car la bande passante internationale revêt une importance stratégique pour la sécurisation et la pérennisation du service Internet.

Elle contribue également à la concrétisation du plan d’action relatif à la modernisation et au développement de l’infrastructure des télécommunications, répondant ainsi de manière proactive à la demande croissante d’Internet, selon le ministère de la Poste et des Télécommunications. Cette expansion continue de la bande passante internationale s’inscrit dans l’objectif du gouvernement de développer la «société de l’information» à travers l’amélioration des infrastructures, des moyens de télécommunications et de l’utilisation des TIC.

L’amélioration de la qualité de la connectivité et la généralisation de l’accès à Internet à haut et très haut débit figurent parmi les priorités de la politique générale du gouvernement.

Après la construction d’un nouveau centre de données national, le pays prévoit également, en collaboration avec l’Egypte, la construction de deux nouveaux câbles sous-marins à fibre optique pour renforcer son infrastructure numérique d’ici 2025.

Le gouvernement a également pour objectif de connecter 6 millions de foyers à Internet avant la fin de l’année. A la fin du troisième trimestre 2023, l’Algérie comptait 52,27 millions d’abonnés aux services Internet (fixe et mobile), selon l’observatoire de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (Arpce). Ces abonnés ont consommé un total de 2,28 milliards Gb au cours dudit trimestre, soit une augmentation de 7,7% par rapport aux 2,11 milliards Gb consommés le trimestre précédent.


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