CANCER DU SEIN : 5 INGRÉDIENTS À BANNIR DES FORMULES DE VOS DÉODORANTS


L’utilisation du déodorant a beau être un geste quotidien pour la plupart d’entre nous, certaines études mettent en lumière un lien entre l’utilisation des déodorants sur la peau fraîchement épilée et le risque de développer un cancer du sein à cause de la composition des formules de nos déodorants.

A l’heure où il est difficile de démêler le vrai du faux pour connaître réellement quelles sont les substances controversées à éviter dans les formulations des déodorants, et profitant du mois de sensibilisation d’Octobre Rose, Pulpe de vie vous dévoile un listing d’ingrédients à bannir dans les formules de vos déodorants et déodorants anti-transpirants par précaution. Il s’agit, entre autres, des sels d’aluminium, des parabens, des silicones…

Les sels d’aluminium

Utilisées pour bloquer la transpiration en bouchant les glandes sudoripares, ces molécules provenant du métal peuvent avoir des effets indésirables sur notre santé. Leur utilisation régulière (voire quotidienne) « peut provoquer des inflammations cutanées et est suspectée de favoriser le cancer du sein, surtout sur une peau lésée après rasage, qui est plus vulnérable ». Vérifiez bien que votre déodorant ne contient pas d’aluminium chlorohydrate, d’aluminium chloride, d’aluminium sulfate ni de pierre d’alun. Car, cette alternative « renferme, elle aussi, de l’aluminium », alerte Pulpe de vie.

Les silicones

On les retrouve couramment sous le nom de cyclomethicone, dimethicone, et cyclopentasiloxane (les silicones les plus courants) sur les étiquettes de nos déodorants, mais vous pouvez fuir tous les ingrédients dont les noms finissent par « cone » ou « xane » par précaution. Les silicones ont beau apporter une belle sensorialité aux produits de beauté, ces particules de plastique minuscules sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens « qui nuisent à la reproduction humaine ».

Les parabens

Ces conservateurs qui limitent le développement des bactéries dans votre produit de soin, « sont désormais connus pour être des perturbateurs endocriniens suspectés ». Ils sont également soupçonnés d’impacter notre système hormonal et notre fertilité, « et ce d’autant plus qu’ils sont utilisés quotidiennement ». Cherchez dans la liste de vos déodorants, les mots paraben, butylparaben ou propylparaben qui sont les plus courants. Et évitez tous les ingrédients dont le nom commence par les mots suivants : « isobutyl », « isopropyl », « benzyl », « pentyl », « phenyl ».

Les gaz propulseurs

C’est l’un des ingrédients à surveiller si vous utilisez du déodorant en spray car ils servent à pulvériser le produit. Sauf qu’on le sait moins, mais il s’agit d’hydrocarbures et ces substances volatiles sont considérées comme « polluantes et provoquant des réactions respiratoires ». Dernièrement, on les accuse aussi d’avoir des effets toxiques car ils peuvent projeter également des nanoparticules.

Le triclosan

Ce conservateur qui est utilisé en guise d’agent anti-bactérien, nous permet de prévenir le développement des bactéries responsables des mauvaises odeurs de transpiration mais cela a un prix : « il est soupçonné d’interférer avec notre système hormonal et modifierait la flore bactérienne naturelle de notre peau ».

Enfin, sachez que d’autres conservateurs ne sont pas très populaires. Il s’agit des BHA ou BHT et du phénoxyéthanol, des ingrédients issus de la pétrochimie qui sont « classés comme cancérigènes et suspectés perturbateurs endocriniens ». Il est conseillé de les éviter également dans les formules de vos déodorants.


Source : Aufeminin.com / Rassemblés par Colette DRABO. Provided by SyndiGate Media Inc. (Syndigate.info).