UNE CANETTE DE COCA-COLA ÉQUIVAUT À 6 MORCEAUX DE SUCRE ET 3 MG D’ALCOOL !


D’après une étude menée par l’Association 60 millions de Consommateurs, on est encore loin de s’imaginer le nombre d’ingrédients qui sont ajoutés dans les Coca, Pepsi et autres colas. Entre les sucres, édulcorants, additifs, alcool, caféine, les consommateurs se trouvent exposés à des risques de santé.
Mais que contiennent exactement ces breuvages si séduisants.

Au nom du secret industriel, les deux leaders du marché, Coca-Cola et PepsiCo, refusent toujours de communiquer la liste des extraits végétaux qu’ils utilisent dans la fabrication de leurs produits. Ainsi, au terme d’une minutieuse enquête, appuyée par l’analyse en laboratoire de dix-neuf marques de colas, 60 Millions de consommateurs révèle leur composition… et leurs zones d’ombre.
Différentes plantes et épices, telles que la cannelle, la noix de muscade et les agrumes, sont utilisées dans ces boissons. Les analyses des composés aromatiques démontrent la présence de certains éléments, comme les terpènes, qui sont des allergènes connus.
60 Millions fait aussi le point sur la présence de ces ingrédients controversés que sont l’acide phosphorique ou le colorant E150d (caramel au sulfite d’ammonium). Il y a quelques mois, l’État de Californie a inscrit ce dernier sur la liste des composants dangereux pour la santé. Coca-Cola et PepsiCo ont réagi en modifiant la recette de leurs boissons commercialisées aux États-Unis. Mais ils n’envisagent aucun changement pour celles qui sont vendues en Europe !
L’association a aussi découvert que près de la moitié des colas testés contiennent de l’alcool – à des doses cependant très faibles (moins de 10 mg d’éthanol par litre, soit près de 0,001 %).
Plus ennuyeux : le Cola classic contient l’équivalent de 19 morceaux de sucre par litre, le Coca-Cola 18, et le Pepsi 17. Ainsi, lorsqu’on en boit une canette, on avale l’équivalent de six morceaux de sucre !

Quant aux édulcorants présents dans les colas allégés, leur innocuité pose problème – ce qui n’est guère rassurant pour des produits largement consommés par les enfants et les adolescents.