TOP 10 DES DOULEURS LES PLUS INTENSES


L’université de McGill (Canada) a établi une échelle des douleurs en recoupant des questionnaires soumis à des malades. Voici donc le classement des douleurs les plus intenses ; elles sont ici classées de la plus tolérable à la plus insupportable.


10. Névralgie du trijumeau

La névralgie du trijumeau est une douleur extrême du visage qui se caractérise par des crises de douleurs faciales intenses, semblables à un choc électrique, qui surviennent sans avertissement et qui sont le plus souvent déclenchées en touchant des zones spécifiques du visage. Bien que la cause exacte de la névralgie du trijumeau ne soit pas entièrement comprise, un vaisseau sanguin se trouve souvent compresser : le nerf trijumeau. Des médicaments, la thermo coagulation, la chirurgie et la radiothérapie peuvent être utilisés pour traiter la douleur. Chaque traitement a des avantages et des inconvénients.

Lorsque le nerf trijumeau est irrité, cela donne une crise de douleur intense. Également appelée tic douloureux en raison des contractions faciales incontrôlables causées par la douleur, la névralgie du trijumeau est grave par son intensité et ses répercutions sur de nombreux aspects de la vie d’une personne. La névralgie du trijumeau se caractérise par des épisodes de douleurs intenses. Cette douleur survient par vagues répétées. Le patient peut présenter initialement des crises courtes et légères, avec des périodes de rémission relativement longues.


9. Migraine

Les crises migraineuses sont dues à une inflammation des vaisseaux sanguins de la dure-mère provoquée par un dysfonctionnement du système nerveux central. Cette maladie héréditaire se caractérise par des douleurs intenses dans la moitié du crâne, des vomissements, une hypersensibilité à la lumière…

De nombreux facteurs, variables d’une personne migraineuse à une autre, entrent en compte dans le déclenchement d’une crise. Les connaître est utile pour mieux prévenir la survenue d’un mal de tête.

Une migraine n’est pas une fatalité mais un message de notre corps que nous devons apprendre à décrypter, anticiper et soulager. 


8. Colique néphrétique

C’est une douleur violente, aiguë survenue brutalement dans la région du rein. La cause la plus fréquente est ce qu’on appelle un calcul rénal.

L’obstruction d’un canal d’excrétion urinaire par un calcul rénal provoque le gonflement du rein et des douleurs unilatérales très intenses et brutales qui partent des lombaires et rayonnent vers l’aine. Aucune position ne soulage, ce qui fait dire en faculté de médecine : « colique néphrétique, patient frénétique ».


7. Fibromyalgie

Cette maladie entraîne des douleurs diffuses tant au niveau articulaire que musculaire. Comme aucune lésion ou inflammation ne sont détectables, les médecins ont mis longtemps à reconnaître la réalité de la fibromyalgie pourtant très incapacitante. Ses causes sont encore mal connues.

Le diagnostic est souvent difficile à confirmer : la douleur reste un élément central.

La douleur diffuse et chronique est déjà évocatrice de la fibromyalgie, surtout si elle s’accompagne de nombreux autres signes, comme une fatigue permanente ou des troubles du sommeil durables.

Des critères d’examen clinique affirment le diagnostic, en découvrant des points douloureux à la pression, de localisation très précise. Ils se trouvent dans les zones douloureuses  évoqués par le patient, mais également en dehors de ces zones : multiples et constants, ils sont fixes chez une même personne.

On compte 18 points douloureux et le diagnostic de fibromyalgie est évoqué lorsque 11 points sur 18 sont retrouvés. En dehors de ces points douloureux propres au patient, le reste de l’examen des articulations et des muscles ne retrouve aucune autre anomalie.


6. Polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est la plus fréquente des diverses formes de rhumatismes inflammatoires chroniques regroupées sous l’appellation « arthrites chroniques ». Elle fait partie de ce que l’on appelle les maladies auto-immunes, maladies où l’immunité agresse le propre corps de la personne atteinte. C’est aussi une maladie de système n’atteignant pas toujours uniquement les articulations, mais aussi parfois d’autres zones du corps.

Elle entraîne une inflammation de plusieurs articulations à la fois, qui gonflent, deviennent douloureuses et sont limitées dans leur amplitude de mouvement. Sans traitement, ces articulations ont tendance se déformer progressivement au fil du temps. La polyarthrite rhumatoïde touche le plus souvent les mains, les poignets, les genoux et les petites articulations des pieds. Avec le temps, et parfois dès le début de la maladie, les épaules, les coudes, la nuque, les mâchoires, les hanches et les chevilles peuvent également être touchés.


5. Maladie de Crohn

Maladie inflammatoire chronique intestinale, la maladie de Crohn peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif. On ne peut guérir de cette pathologie, mais les traitements actuels permettent, le plus souvent, de contrôler la maladie et de mener une vie normale.

La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique intestinale (MICI) de cause inconnue. Contrairement à la rectocolite hémorragique qui n’atteint que le côlon et le rectum, la maladie de Crohn peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif, de l’œsophage à l’anus. Néanmoins, elle concerne le plus souvent le côlon (ou gros intestin) et la partie terminale de l’intestin grêle (l’iléon). La maladie de Crohn se déclare le plus souvent entre 20 et 30 ans, mais peut survenir à tout âge. Elle évolue sous forme de poussées : les périodes d’activité de la maladie (apparition des symptômes) sont séparées de périodes de rémission et d’accalmie (disparition des symptômes).

Plusieurs examens et analyses sont souvent nécessaires pour diagnostiquer la maladie de Crohn. Ils comprennent, notamment, un examen physique complet du patient, des endoscopies, des examens d’imageries tels que le scanner et l’IRM et des analyses sanguines.


4. Amputation d’un doigt

Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D’autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».


3. Accouchement

Un premier accouchement est souvent décrit comme une expérience non seulement douloureuse, mais également très longue (parfois plus de six heures) avec des douleurs dues aux contractions brutales du muscle utérin puis par l’extension du périnée au moment du passage de la tête du bébé.


2. Piqure de Paraponera

Cette fourmi vivant en Amazonie délivre par son dard un venin neurotoxique extrêmement douloureux. Une sensation d’intense brûlure irradie dans tout le membre touché et provoque des contractions involontaires des muscles pendant plusieurs heures.


1. Syndrome douloureux régional complexe (SDRC)

Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un état pathologique caractérisé par un syndrome associant des douleurs et d’autres symptômes touchant typiquement une extrémité après un traumatisme ou une intervention chirurgicale même minime. Ce syndrome pourrait être dû à des causes neurologiques, notamment une dysfonction des fibres de petit calibre des nerfs périphériques – qui protègent des stimulations douloureuses et thermiques et/ou de grand calibre qui détectent les stimulations tactiles.