AUX CÔTÉS DES AKASHINGA, L’UNITÉ ANTI-BRACONNAGE 100 % FÉMININE


Au Zimbabwe, une unité d’élite 100 % féminine lutte contre le braconnage. Le quotidien de ces femmes rangers est raconté dans un court-métrage documentaire événement produit par James Cameron, et diffusé gratuitement sur YouTube ce mardi 30 juin à 18h30.


La formation des Akashinga comprend des exercices pour promouvoir le travail d’équipe. Ici, les rangers portent un tronc d’arbre. L’équipe anti-braconnage est composée de femmes des villages entourant la réserve faunique de Phundundu.


Petronella Chigumbura, membre des Akashinga – une unité anti-braconnage 100 % féminine – en reconnaissance dans la brousse zimbabwéenne.


Après avoir fouillé une maison et trouvé une peau de léopard, deux rangers interrogent un braconnier présumé (debout) tandis qu’un instructeur d’Akashinga (à gauche) enregistre l’interaction. Un voisin curieux est assis à proximité, témoin de la confrontation. Il s’agissait de la première infraction du suspect, et il a ensuite payé une amende de 300 $ (un peu plus de 265 €) – environ un mois de salaire.


Damien Mander, un ancien soldat des forces spéciales australiennes qui a formé des gardes forestiers en Afrique pendant plus d’une décennie, guide les femmes Akashinga dans des exercices de combat au corps à corps. Après des années de formation de gardes, Mander est venu à la conclusion que les femmes étaient plus aptes à désamorcer des situations violentes et moins sensibles à la corruption.


Wadzanai Munemo et une autre ranger rencontrent un éléphant lors d’une patrouille sur des terres protégées. Au début de leur activité, les gardes ne voyaient des animaux qu’une fois par semaine. Aujourd’hui, elles en aperçoivent tous les jours.


Les Rangers se rendent un lieu de rencontre local près de la réserve faunique de Phundundu. Depuis qu’elles sont devenues une équipe, les femmes ont tissé des liens solides. « Nous sommes une seule famille », explique Petronella Chigumbura. « Si je fais face à un problème, avant d’en parler à mon frère ou à ma sœur, je le dis à ma [collègue ranger]. »


Primrose Mazuru joue avec sa fille lors d’une permission. Comme beaucoup d’Akashinga, Primrose Mazuru était dans une relation abusive avant de devenir garde forestière. Avec d’autres rangers, elle reçoit maintenant des conseils pour (re)construire l’estime de soi.


Repas au camp pour l’unité. Dès la création d’Akashinga, Damien Mander a fait appel à Nicola Kagoro – connue sous le nom de « Cheffe Cola » (au centre droit, avec des lunettes) – afin d’établir des plats nutritifs à base de plantes.


 

Src: nationalgeographic // PHOTOGRAPHIES DE BRENT STIRTON